Le RSA (Revenu de solidarité active) est actuellement expérimenté dans 34 départements. Destiné aux allocataires du RMI (Revenu minimum d’insertion) et de l’API (Allocation parent isolé), son objectif est de diminuer le nombre de travailleurs pauvres, en garantissant que tout retour au travail entraîne une augmentation de revenus. Les résultats issus des premiers mois d’expérimentation, publiés par le Haut-commissariat aux solidarités actives le 3 juillet 2008, sont encourageants.
D’abord le RSA a un effet positif sur l’emploi : le taux moyen de retour à l’emploi est supérieur d’au moins 25 % dans les zones expérimentales à celui des zones témoins. Ensuite, il n’y a pas augmentation des emplois à temps partiel : près d’un tiers sont des CDI ou des CDD de plus de six mois. Enfin, le RSA ne vient pas se substituer aux revenus du travail et constitue un gain financier significatif : de 100 à 200 euros en moyenne. En termes de profils, les bénéficiaires du RSA étaient au RMI depuis quatre ans, pour les deux tiers d’entre eux.
La mise en place du RSA a aussi des effets positifs sur les acteurs du développement économique. Il est l’occasion pour les conseils généraux expérimentateurs de mettre en place des initiatives en matière d’accompagnement dans l’emploi : les CAF (Caisse d’allocations familiales) développent ainsi de nouvelles compétences en matière d’insertion professionnelle. De même, les conseils généraux développent des actions (mailings, petits-déjeuners, forums emploi) en direction des employeurs pour changer leur regard sur l’insertion professionnelles des allocataires du RMI et de l’API.
Pour télécharger le dossier de presse en PDF, cliquer sur ce lien direct vers le site du Premier ministre : http://www.premier-ministre.gouv.fr/IMG/pdf/Dossier_de_presse_Faits_marquants_sur_les_experimentations_du_rSa_.pdf