Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports, a animé le 29 septembre à la préfecture de région Aquitaine une réunion sur le plan de financement de la LGV (Ligne à grande vitesse) Sud Europe Atlantique. Ce projet consiste à construire entre Tours et Bordeaux une ligne nouvelle où les TGV circuleraient à 300 km/h, plaçant Bordeaux à 2 heures de Paris en 2016. Cette liaison serait à terme prolongée vers l’Espagne. Outre cette LGV, un GPSO (Grand projet du Sud-Ouest) vise à améliorer la liaison vers Toulouse et Pau. L’Etat et son opérateur RFF (Réseau ferré de France) réclament 11,628 milliard d’euros à la cinquantaine de collectivités locales concernées par le tracé dans les régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées. Ces dernières ont demandé plusieurs amendements au protocole d’intention, compte tenu du poids financier que représente pour elles cet investissement massif.
Dans un communiqué de presse, le conseil régional d’Aquitaine résume ainsi le contenu des principaux amendements :
– « Les collectivités exigent d’être intéressées aux résultats financiers. C’est-à-dire, en cas de prévisions de trafic supérieures à celles de RFF et/ou du concessionnaire, les recettes devront être partagées au prorata du financement apporté par chacun.
– Une meilleure prise en compte dans le projet GPSO (Grand projet du Sud-Ouest) de la desserte du Béarn et de la Bigorre.
– La nécessité pour l’Etat et RFF de solliciter à nouveau l’Union européenne afin d’obtenir des financements européens supplémentaires.
– Compte tenu des sommes colossales demandées aux collectivités au regard de leurs budgets et de leur capacité financière, l’Etat et RFF sont conviés à proposer au plus vite des outils financiers permettant d’étaler la dépense sur plusieurs années (40 à 50 ans). »
Pour en savoir plus sur la LGV, consulter le site www.lgvsudeuropeatlantique.org.