La tempête Klaus qui a soufflé sur les territoires aquitains le 25 janvier 2009 a fait des dégâts plus importants que celle de 1999. Le secteur agricole est le plus touché. La filière bois est littéralement sinistrée, notamment dans les Landes. D’après les premières constatations, plus de 300 000 hectares de forêts seraient touchés, soit un tiers du massif forestier de pin maritime. Plus largement, de nombreuses entreprises ont subi des dégâts matériels (stocks détruits, toitures arrachées, locaux inondés, etc.) ou n’ont pu fonctionner faute d’électricité ou de téléphone. Le coût des dégâts atteindra «plus de 600 millions d’euros», selon une estimation provisoire de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), qui devrait être alourdie du fait des inondations. En réponse aux appels à l’aide des régions sinistrées, l’état de catastrophe naturelle a été pris dès le 28 janvier 2009. Paris, de concert avec l’Espagne, a par ailleurs demandé à Bruxelles que puisse être actionné le fonds européen de solidarité fort d’un budget annuel de 1 milliard d’euros.

Gabrielle Denis

Directrice associée d'Editoile, agence de visibilité web (stratégie de contenu, création de contenu, community management et formation) à Bordeaux (Gironde, Aquitaine).

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