Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi a publié le 15 mars 2010 un rapport de l’IGF (Inspection générale des finances) prônant de nouvelles mesures pour le micro-crédit personnel et professionnel. (…)

Le micro-crédit consiste en l’attribution de prêt de faible montant à des entrepreneurs
ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Selon Christine Lagarde, le déficit de connaissance et de compréhension des activités du micro-crédit en France constitue un obstacle à son développement. La ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi avait commandité un rapport fin 2009 auprès de l’IGF afin de trouver des points d’amélioration.

4 mesures en faveur du micro-crédit

  1. Faciliter le financement des associations de micro-crédit : Christine Lagarde préconise d’autoriser les particuliers qui le souhaitent à financer l’activité des associations de micro-crédit notamment via des plates-formes internet.
  2. Renforcer l’efficacité des dispositifs publics d’accès au micro-crédit : une mission de proposition va être lancée pour améliorer la gouvernance et les modalités de gestion des fonds de garantie afin de faciliter et simplifier le recours à ces dispositifs.
  3. Informer le grand public sur l’effort des banques : la ministre propose d’introduire une obligation nouvelle information annuelle et publique relative à l’activité des banques en matière de micro-crédit.
  4. Proposer un cadre statistique normalisé pour les activités de micro-crédit en France : confié au CNIS (Conseil national de l’information statistique), ce cadre pourra notamment s’appuyer sur les éléments figurant dans le rapport.

Le micro-crédit, moteur du développement économique

L’IGF estime que malgré la faible ampleur du secteur du micro-crédit , l’utilité sociale et économique de cet outil est cependant remarquable. En 2008, 13 000 micro-crédits professionnels ont été accordées par les associations pour un montant total de 35 millions d’euros, soit 2 700 euros de prêt moyen.

D’après le service de l’IGF, « cela a permis de créer ou de maintenir 48 000 emplois.  La pérennité des entreprises financées par ce biais est plus forte que celle de la moyenne des jeunes entreprises. » Les demandes de micro-crédits professionnels et personnels ont été de plus de 65 000 au cours des 5 dernières années, soit une croissance de 38 % en 5 ans et de 10 % en 2009. Elles pourraient s’élever à 100 000 en 2010.

Gabrielle Denis

Directrice associée d'Editoile, agence de visibilité web (stratégie de contenu, création de contenu, community management et formation) à Bordeaux (Gironde, Aquitaine).

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